L’équité entre les sexes chez les etraîneurs

En accédant à cette page, les dirigeants sportifs seront en mesure d’utiliser le Cadre de travail sur l’équité des genres chez les entraîneurs et l’Outil d’auto-évaluation sur l’équité des genres chez les entraîneurs pour améliorer les conditions des entraîneures en identifiant les facteurs qui peuvent être modifiés au sein de votre organisation.

Accéder à l'outil d'auto-évaluation

Où en sommes-nous?

Les données actuelles sur le personnel entraîneur indiquent que les femmes sont sous-représentées en tant qu’entraîneures, tant au niveau national qu’international. L’Association canadienne des entraîneurs (ACE) a signalé que, parmi les personnes qui ont indiqué suivre un cours du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE) et qui l’ont enregistré dans le Casier (un système de suivi en ligne dédié) en 2019, seulement 34 % étaient des femmes, contre 66 % d’hommes et 0,1 % d’un autre genre. En tenant compte du fait que ces chiffres n’incluent pas les formations qui ne relèvent pas du PNCE et qui ne sont pas enregistrées dans le Casier ou toute formation entreprise en dehors de la compétence de l’ACE, il y a un écart évident dans les taux de formation des femmes par rapport aux hommes. Les données recueillies auprès de U SPORTS et de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) montre que 26 % des entraîneurs-chefs sont des femmes et qu’il n’y a pas eu d’amélioration significative du pourcentage de femmes entraîneurs dans les établissements postsecondaires sur une période de quatre ans.¹

Les problèmes qui influencent cette tendance sont principalement institutionnels et sociétaux. Parmi les exemples d’obstacles institutionnels, citons une plus grande discrimination à l’égard des femmes par rapport aux entraîneurs masculins, les obstacles à l’embauche et à l’avancement professionnel, les salaires, l’accès aux ressources, etc.² Les barrières sociétales telles que les sports et le genre, le réseautage et la discrimination d’accès.³ Tout en créant des programmes pour aider à préparer les femmes à assumer des rôles d’entraîneures et de dirigeantes dans le sport, le système lui-même doit s’efforcer d’être plus inclusif afin d’attirer et de retenir diverses entraîneures.

Les organisations de sport ont la responsabilité de remettre en question le statu quo, de combattre les préjugés dans le parcours des entraîneures et de favoriser une culture inclusive dans le sport afin de faire progresser activement l’équité des genres dans l’entraînement.

Vous voulez en savoir plus sur le paysage actuel de l’entraînement au Canada? Consultez notre dernier billet de blogue.

Pourquoi un paysage de l’entraînement plus équitable est-il bénéfique?

Les entraîneurs et entraîneures sont les leaders les plus visibles et les plus influents du sport. Ils et elles façonnent les expériences vécues au quotidien par les participants et participantes et sont une source d’influence pour la croissance et le développement du sport.

Nous ne pouvons pas être ce que nous ne voyons pas. Selon une récente étude, les athlètes féminines qui se sont lancées dans l’entraînement avaient 4,1 fois plus de chances d’y rester si elles avaient une femme comme entraîneur en chef.⁴ Cela nous indique que la représentation et les modèles de rôle sont essentiels pour retenir les femmes qui sont déjà dans le domaine.

En veillant à ce que le paysage de l’entraînement sportif canadien soit plus équitable, nous verrons une augmentation de la participation des femmes dans les rôles d’entraîneur et de leader, ce qui contribuera à accroître la participation des filles au sport et à l’activité physique.

C’est pourquoi nous nous sommes associés à l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) pour établir le Cadre de travail sur l’équité des genres chez les entraîneurs et l’Outil d’auto-évaluation afin de déterminer les principaux domaines dans lesquels des changements organisationnels doivent être apportés pour améliorer les conditions de travail des femmes dans le domaine de l’entraînement.

*Une grande partie des données citées dans ce travail se concentre sur les iniquités de l’entraînement sur une base binaire de genre. Dans le domaine de l’entraînement et du sport, il existe diverses identités de genre, y compris les personnes transgenres et non binaires. Pour plus d’informations sur notre position, veuillez consulter notre énoncé de position – Inclusion des participants transgenres dans le sport.

Le Cadre de travail sur l’équité des genres chez les entraîneurs

Il existe de multiples facteurs complexes qui se croisent et qui peuvent perturber la trajectoire de carrière des entraîneures. Les entraîneures sont touchées personnellement et professionnellement par les stéréotypes, la discrimination et les cultures organisationnelles fondées sur le genre qui favorisent les possibilités d’avancement de leurs homologues masculins.⁵ Même dans le sport féminin, nous constatons que seulement 26 % des entraîneurs en chef sont des femmes chez U SPORTS et l’ACSC. Le système sportif en souffre car il ne profite pas des avantages de la diversité des perspectives, des expériences vécues et des approches que les filles et les femmes apportent au sport.

Le Cadre de travail sur l’équité des genres chez les entraîneurs se concentre sur les facteurs sur lesquels une organisation peut agir, en guidant les leaders sportifs vers des changements significatifs et durables qui amélioreront les résultats pour les entraîneures. Ces facteurs comprennent :

Complétez l’Outil d’auto-évaluation sur l’équité des genres chez les entraîneurs pour déterminer les points forts de votre organisation et les points à améliorer pour faire progresser l’équité entre les genres dans le domaine de l’entraînement.

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